Que ce soit à Praia ou à Mindelo, les motivations sont les mêmes: dénoncer les conditions de travail offertes par leurs employeurs.
Les employés des boutiques chinoises ont défilé mercredi au son des tambours dans les rues de Mindelo, sur l'île de São Vicente, pour protester contre les licenciements abusifs, l'absence de contrat, les horaires illégaux ou encore les retenues sur salaires. Mais ce sont naturellement les rémunérations jugées trop basses qui font l'objet de tous les griefs: pour une cinquantaine d'heures hebdomadaires, la rémunération oscille entre 6500 et 8000 escudos par mois (entre 59 et 73 euros).
Majoritairement jeunes, les manifestants ont par ailleurs dénoncé le manque de contrôle et d'appui de la part de l'inspection du travail. D'après les estimations, les quelque 75 magasins chinois de Mindelo emploieraient un peu moins de 200 personnes.
Le 20 juillet prochain, ce sont les employés des boutiques chinoises de Praia qui descendront dans les rues de la capitale du Cap-Vert.
04 Juillet 2008